LA CONSOLE DMX : COMMENT CA MARCHE ?
La fonction d'usage de la console de pilotage est de transmettre des consignes à la chaîne d'éclairage (de 1 à 4 LYRE) via la liaison DMX.
Les consignes peuvent être la traduction instantanée des actions de l'opérateur sur des FADER (mode manuel), ou bien résulter de l'exécution d'une séquence préalablement programmée par l'utilisateur.
La matière d’œuvre traitée par la console est de type : information.
La console transmet successivement sur la ligne DMX (liaison de type série) des octets dont la valeur correspond au niveau de chaque canal (6 canaux DMX pour notre système).
Ces niveaux peuvent correspondre :
à une valeur d'intensité lumineuse,
à une orientation du projecteur,
à la vitesse de rotation d'un motif,
à la rotation PAN ou TILT,
etc...
Une fois l'ensemble des valeurs transmises, le cycle d'émission est repris indéfiniment.
Il existe dans le commerce de nombreuses consoles DMX de type pupitre de commande. Il existe des « consoles virtuelles » constituées d'un logiciel de pilotage sur PC et d'un boîtier d'interfaçage (à brancher sur la prise USB) générant le signal DMX.
Nature des signaux DMX :
Les signaux DMX servent à définir le niveau de chaque effet (intensité lumineuse, motif, couleur, position de PAN ou de TILT, ...).
Les niveaux DMX sont codés sur 8 bits ; le niveau 255 correspond à 100 % de l'effet (par exemple rotation et positionnement de la tête à 540 degrés de l'origine).
Des trames de 512 ordres successifs sont ainsi envoyées régulièrement sur la ligne DMX. Chaque récepteur reconnaît l'ordre qui lui est destiné en fonction de son adresse DMX (les adresses sont préalablement définies sur chaque projecteur ou sous-ensemble DMX).
Format des signaux DMX (Connecteur J2 et Points Tests PT1, PT2) :
DMX+ (PT1), DMX- (PT2) : Signal différentiel (tension typique +5V/-5V) mis en forme temporellement au standard des trames DMX (octets envoyés à 250 kbauds).